Tel Aviv | 19 novembre 2017 | 16h00 à 22h00
Le signe errant de l’identité israélienne
Orientaux, Sépharades, Juifs arabes, Arabes juifs, Juifs des Pays arabes, Juifs des pays d’Islam, Ethnies de l’Orient…
Le foisonnement terminologique déployé en Israël pour désigner la population israélienne originaire d’une zone géographique allant du Maroc à l’Iran est l’indice d’un malaise identitaire de grande portée. Il nous renseigne sur l’enjeu israélien de la rencontre inédite dans l’histoire des deux ensembles qui constituent le peuple juif. Mais les retombées de cet état de fait sur cette population même produit des effets sur sa propre perception de sa condition et de sa nature.
Quels sont les constituants structuraux de cette identité, réels ou fantasmés, dans son rapport à elle-même, au peuple juif, aux pays d’origine, au cadre israélien?
Les discours habituels sur cette identité s’énoncent en règle générale en réaction à la condition de ses porteurs: « contre » et non « pour ». Sans ignorer la dimension conflictuelle et politique qui caractérise ce débat, l’ambition de ce colloque est avant tout de promouvoir un effort théorique de définition. Indépendamment des enjeux d’inégalité, de justice et de discrimination, de quoi est-il question quand il est question des « sépharades », des « Orientaux »? Mais nous savons qu’il n’en est question que parce que de tels enjeux se posent…
La réponse à cette interrogation est, dans ce colloque, confiée cette fois-ci à ceux qui se recommandent de cette identité ou en sont originaires, sans se reconnaître dans les catégories dominantes de l’opinion.
*Tableau d’André Elbaz, La communauté
Consultez le programme détaillé du colloque en cliquant ici:
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